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Qu'est-ce que la Loi ORE pour les étudiants ?

Clock 5 minutes Clock Published at 28/07/2021

loi ore

Plusieurs réformes ont été réalisées ces dernières années, notamment dans le domaine de l’éducation. La loi Orientation et réussite des étudiants ou loi ORE en fait partie, déterminant de nouvelles règles pour accéder à l’enseignement supérieur. Décrétée en 2018, elle a pour objectif, entre autres, d’amoindrir le taux d’échec en première année universitaire. Cela passe par la facilitation des choix et de la vie des étudiants, et le traitement des demandes d’inscriptions par les équipes pédagogiques. Voici ce que signifie la loi ORE pour les étudiants.

Un accès plus facile à l’enseignement supérieur

La loi ORE a été instaurée afin d’accompagner au mieux l’ensemble des étudiants vers la réussite. Elle constitue le résultat du Plan Étudiants, un plan national annoncé en octobre 2017. Ce plan est accompagné d’autres mesures visant à faciliter le parcours universitaire des élèves dès l’entrée en première année. Cette loi est destinée aussi bien aux lycéens bacheliers qu’aux apprentis et aux étudiants (passants, redoublants, en réorientation, en reprise d’étude…).

La loi ORE a effectué une transformation en profondeur de l’accès à l’enseignement supérieur. Elle met en place une orientation plus efficace pour les lycéens ainsi que les étudiants en réorientation, mais aussi une plateforme nationale de préinscription pour l’entrée en première année. Cette dernière, nommée ParcourSup, remplace la plateforme APB (Admission post-bac). Elle propose plus de 14 000 formations et une assistance personnalisée tout au long de la procédure. Les candidats doivent constituer leurs dossiers et formuler des vœux sur le site.

Le tirage au sort est supprimé et un Comité éthique et scientifique fut établi pour la gestion de ParcourSup. Les étudiants en situation de handicap bénéficient également d’un accompagnement renforcé (référent handicap, fiche de liaison et droit au réexamen du recteur). Des attendus liés aux formations sont aussi publiés pour aider les candidats à connaître les compétences nécessaires pour réussir dans chaque filière. De plus, les étudiants ont le droit de réaliser une année de césure (suspension de formation), sous conditions, pour entreprendre différents projets.

Une réforme du 1er cycle

La publication de la loi ORE a entraîné la transformation de l’ensemble du 1er cycle universitaire. Cette réforme de la licence vise un accompagnement de chaque étudiant tout au long de leurs études. Différents engagements ont été pris dans ce sens par la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, comme :

  • La création d’une licence s’adaptant à l’étudiant (personnalisation de la durée du cursus, possibilité de changement de licence…),
  • La mise en œuvre d’un parcours personnalisé (contrat de réussite pédagogique, assistance par des directeurs d’étude…),
  • L’établissement d’un cadre légal dans les universités au service de la réussite (points d’appui réglementaires pour les équipes pédagogiques en vue de l’évolution de leurs formations).

La loi ORE a également permis la réforme des études médicales. Depuis 2019, les étudiants souhaitant intégrer les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) formulent leurs vœux sur ParcourSup. L’admission ne s’effectue plus par concours. De plus, ces élèves peuvent envisager l’obtention d’un diplôme d’État d’infirmier en pratique avancée. Aussi, les modalités d’admission en études de santé changent.

La rénovation du 1er cycle pour toutes les filières se base principalement sur la diversité des étudiants. L’ensemble des cursus est réorganisé en fonction des profils des élèves. Les parcours peuvent être pluridisciplinaires et à durée variable, avec la possibilité d’effectuer une année de césure sans perdre les droits sociaux. De plus, les universités mettent en place différentes initiatives afin de favoriser le déploiement des parcours de réussite (tutorat, rencontres métier, alternance, ateliers d’intégration…).

Une amélioration des conditions de vie

La loi ORE a permis la création de différentes mesures visant à rendre les conditions de vie des étudiants plus agréables. Le pouvoir d’achat de ces derniers est plus élevé grâce à la suppression de la cotisation de sécurité sociale et la baisse des droits d’inscription. Par exemple, les frais pour s’inscrire en licence sont de 14 € contre 13 € pour l’entrée en master et 11 € en doctorat. L’accès aux soins est aussi garanti pour tous les étudiants grâce au renforcement des services de santé universitaires et la création de nouveaux centres de santé sur le territoire.

Cette loi propose également plus de logements étudiants. Ceux proposés par le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) proposent plus de 176 000 places. De plus, environ 4 000 résidences sont rénovées chaque année pour proposer des installations plus modernes et plus accessibles aux apprenants. À ces initiatives s’ajoute la prise en compte des élèves en situation de handicap (résidences accessibles et adaptées, un référent handicap au niveau de chaque formation…).

Avec le Plan Étudiants mis en œuvre grâce à la loi ORE, le gouvernement a investi massivement dans la vie étudiante afin d’améliorer les conditions sociales de réussite des apprenants. Un budget de 500 M€ est dédié à l’ouverture des places, la création de postes et la valorisation de l’engagement des enseignants-chercheurs. À cela s’ajoute 450 M€ du Grand Plan d’Investissement pour l’accompagnement des étudiants, la création de nouveaux cursus et la réalisation les contrats de réussite.

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